L’Église Sainte Madeleine (suite)Btn retour 


 

La troisième église (voir l'implantation)

Vers 1460, après le départ des anglais, on construisit sous Jacques Bateste Seigneur de Franconville, qui y fut enterré. Une nouvelle église parallèle à la route, avec des matériaux locaux qui étaient de mauvaise qualité, ce qui rendait obligatoire d’effectuer de constantes réparations qui étaient très onéreuses.
005Avant 1727, on pouvait enterrer certaines personnes dans l’église. A partir de cette date ce n’était plus possible, car cela endommageait les dalles du sol et engendrait des mauvaises odeurs. Si on accordait exceptionnellement cette faveur, ceux qui feraient ouvrir des fosses auraient à payer un droit et à faire rétablir les carreaux à leurs frais.
En 1747, on décida de ne plus concéder des bancs dans l’église aux bourgeois de Paris et aux étrangers à la paroisse.
En 1744, une délibération de la fabrique (organisme chargé de gérer les fonds) mentionne que l’église est crevassée.
Le cimetière qui se situait autour de l’église, à partir de 1812, est transféré au chemin neuf sur un terrain donné par le Maire.
006Le clocher en forme de tour carrée, fut orné d’une horloge en 1746.
Dans ce clocher sont logés quatre cloches, la plus grosse fut nommée Marie Madeleine, la petite moyenne fut nommée Saulonne, la petite s’appelait Claire elles servent beaucoup et s’usent rapidement, on rajoute du métal à chaque refonte, la plus grosse pesait en 1627 : 1352 livres (662kg). Elles furent fondues en 1626 à Franconville.
La quatrième fut refondue en 1661. Mais les cloches une fois fondues na se trouvèrent pas en concordance avec la grosse elles furent refondues. La grosse conserva son nom de Madeleine les trois autres baptisées le 12 novembre furent nommées Louise Charlotte, Joséphine Elisabeth et Louise Charlotte.
IL y eu beaucoup de déboires avec ces cloches qui furent refondues plusieurs fois : 1773, 1787, 1792, 1838.
Le 22 juin 1773 fut bénie la grosse cloche aux inscriptions de « Mr haut et puissant Seigneur Alexandre Breaule comte de Longaulnay et de haute et puissante dame Marie Magdeleine Juillette de Franconville son épouse ».
De nombreux travaux furent nécessaires pour remédier aux fissures, et en1852, le clocher fut démoli.

Cette église date du XV ème siècle, elle fut construite, elle aussi, en matériaux de mauvaises qualités et n’a pu résister aux infiltrations des eaux de la colline. Après de nombreuses réparations elle a atteint le point où il ne fut plus possible d’en faire et devenait dangereuse.

Finalement le 28 mars 1899 elle fut démolie.

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 A la fin du XIXe siècle, l’église est en très mauvais état. Cependant, porteuse de nombreux souvenirs, les fidèles tiennent à la garder. Des travaux sont effectués pour tenter de l’assainir et de la consolider.
Quelques travaux sonteffectués dans cette église. 

1827 : remplacement de la cloche cassée par une plus grosse qui reçu le nom de Louise-Joséphine-Adèle-Henriette. Cette même cloche fut brisée en 1837 à la sonnerie du soir. Elle fut remplacée un peu plus petite qui fut baptisée en 1838.
1838 : souscription pour l’achat d’une autre horloge.
1840 : pose d’un vitrail de couleur dans la chapelle de la vierge.
1841 : réparation des murs extérieurs.
1845 : achat d’une seconde cloche.
1849 : achat d’un harmonium et construction d’une tribune.
1852 : réfection du clocher.
1857 : séparation du cœur par une petite grille.
1858 : séparation de l’autel avec le mur.
Etc…

Dans un rapport du 18 juillet 1890, l’architecte diocésain écrivait : " le comité des édifices diocésains et paroissiaux a émis l’avis qu’un calorifugeage était un moyen insuffisant pour assainir une église. J’ai dès lors été invité à rechercher ce qu’il y aurait à faire pour atteindre le but projeté. Il en résulte d’une inspection minutieuse de l’édifice, fort ancien et construit au pied de la montagne, que ses murs, du côté de l’ouest, sont salpêtrés et même pulvérisés sur un grand nombre de points ; les pierres n’offrant plus de résistance suffisante, on peut craindre à juste titre pour la solidité ".
En 1891, constitution d’un comité pour la reconstruction de l’église sous la présidence de M. Pinet maire de Franconville.
Le 9 septembre 1893, l’architecte Lucien Roy après avoir visité l’église avec la commission des bâtiments exprima son avis, ainsi qu’il suit :
1. Toute la couverture et la charpente sont à refaire, il conviendrait de remplacer les tuiles par de l’ardoise.
2. Les trois travées de la nef paraissent s’affaisser ; le danger quoique réel n’est pas absolument immédiat, toutefois la prudence exige qu’une décision soit prise dans le plus bref délai.

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