27 - 28 Le Temple des Muses et le Portique
Le Comte d’Albon se flattait de taquiner les Muses. Il consistait en un mur à demi ruiné, supportant sur des socles les bustes des neuf muses accompagnées de ceux d’Orphée et de Sapho. Sur le mur se profilaient les têtes d’Apollon, d’Homère et de Pindare.
Pour parvenir à ce Temple, on passait sous un portique et on suivait une grande allée plantée de marronniers, ornée de bustes des Sages de Grèce avec lesquels voisinaient ceux de Montaigne et de Jean-Jacques Rousseau.
Il avait publié quelques vers de société dans ses Œuvres diverses lues le jour de sa réception à l'Académie de Lyon au mois de décembre 1774.
Il n'est donc pas étonnant qu'il ait élevé dans son jardin un Temple des Muses.