C’était une chapelle qui ressemblait plus à un musée qu’à un lieu saint par l’accumulation d’objets. L’intérieur d’aspect funèbre, l’autel présentait la forme d’un tombeau, au-dessus un Christ mourant. La forme de l’édifice semblait être celle des temples protestants anglais. Une calotte en forme de dôme couronnait l’ensemble. Au devant de la façade, deux blocs de pierre portaient les armoiries du Comte et de la comtesse d’Albon, chacun soutenu par un lion couronné. Quatre colonnes d’ordre ionique soutenaient un entablement sur lequel était écrit : « Consacré au Christ mourant », à l’intérieur deux monuments de deuil symbolisant l’Amour et la Fidélité. Il avait été suspendu à la voute l’enveloppe du ballon aérostatique de janvier 1784 comme un hommage à la divinité.
Alors que la mort rôde partout dans ce temple, pourquoi le comte d’Albon n’y fit pas enterrer son fils Alix-Camille-Louis, mort âgé de quelques mois le 22 août 1783 et enterré au cimetière de Franconville.