Les Croix à Franconville
par le groupe cultuel
Généralités
Instrument de torture et d’exécution dans l’antiquité, la croix est devenue avec la mort du Christ le symbole de la chrétienté.
A partir du onzième siècle, on élève des croix à l’entrée des villes et villages, à la croisée des chemins, sur les places et dans les cimetières. Sur les places elles pouvaient être un lieu de justice.
La fonction des croix varie au fil du temps, au début elles affirment la possession du territoire, ensuite les curés en font ériger pour délimiter la paroisse. D’autres rappellent un événement, une personne.
On élève également des croix pour obtenir une faveur ou un signe de reconnaissance, près des cultures pour la protection divine contre les fléaux (sécheresse, invasion d’insectes, etc.).
Les croix des chemins sont un symbole catholique, on les rencontre souvent aux carrefours, elles guident le voyageur et le protègent de l’inconnu et des mauvaises rencontres.
Aux croix en bois, remplacées pieusement tous les 20 ans environ, ont succédé des monuments en pierre, œuvres de tailleurs de pierre de la région.
La distinction entre la croix et le calvaire est que ce dernier représente au moins trois personnages.
À la Saint Marc, une procession partait de la Croix Boisée en passant par toutes les croix pour revenir à l'église Ste Madeleine.
À Franconville plusieurs croix ont existé :
La Croix Boisée
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La Croix Rouge La croix rouge située au carrefour de la route de Paris à Pontoise, du chemin Neuf et du chemin de l’Orme à la Grande Rue. Elle doit son nom au lieu dit les terres rouges. Elle est bénie en 1688 par le curé Jacques Baudouin. D'anciens documents précisent : . |
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La Croix de la Petite Mare Cette croix était située sur la Chaussée Jules César au carrefour de la Ruelle Cardot allant au Plessis Bouchard. |
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La Croix verte
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La Croix d’en Bas La croix d’en bas située au carrefour de la route de Paris à Pontoise et chemin de Franconville à Saint-Leu. Cette croix est celle qui a existé le plus longtemps, on la retrouve sur les cartes postales du début du vingtième siècle. |
Sources :
Archives ADVO pour les extraits de cartes, registre paroissiaux, archives de Franconville.
Relevés et carte postale K.Y.
Documentations : le Mataigne, AEPPF, internet.
Réalisation : les membres du cultuel au sein de l’AEPPF