L'origine de l'amicale Ferdinand BUISSON par Denise Cosson
(Cliquer sur chaque photo pour agrandir !)
Par le plus grand des hasards, me promenant dans une galerie marchande à Franconville, à la recherche d’un cadeau pour l’anniversaire de ma petite fille, j’ai rencontré une camarade de l’école de Ferdinand Buisson, Françoise Bonnot, avec laquelle j’avais partagé 10 années de mon enfance, de l’école maternelle jusqu’à la classe du certificat d’études.
Ce fut une grande surprise, d’autant que Françoise avait gardé le contact avec une autre élève de Ferdinand Buisson: Christiane Millot. Dans la foulée j’ai rapidement contacté Christiane, le trio de tête était constitué !
Cela se passait en mai 2005, 45 ans après nous être perdues de vue.
Une première entrevue nous permit d’évoquer de nombreux souvenirs, et nous vint l’idée d’élargir le cercle de nos anciennes camarades.
C’est ainsi qu’après quelques recherches Chantal Sahut, Christiane Ustase et Françoise Hun nous ont rejoint pour partager la galette des rois le dimanche 8 janvier 2006 dans une ambiance des plus joyeuses.
Pour conclure « nous décidâmes » de partir à la recherche d’autres camarades de Ferdinand Buisson.
Grâce aux « technologies modernes » de 6 nous sommes devenues 14.
Le 29 avril 2006 une rencontre fut organisée où anciennes camarades et leurs conjoints participèrent en amenant victuailles et boissons. Notre plus grande joie fut que cette réunion soit présidée par 2 personnes exceptionnelles qui ont marqué notre scolarité : Mademoiselle Madeleine Gohier et Monsieur André Warendeuf !
Malgré notre soixantaine bien sonnée, nous étions intimidés et respectueux devant cette institutrice et cet instituteur auxquels nous devons tant. |
|
Comme vous pouvez le voir sur ces photos les conjoints se sont comportés comme de vieux conscrits qui se seraient retrouvés !
A la fin de cette journée où nous avons partagé plus qu’un repas, un moment où le temps s’est arrêté, des souvenirs que la nostalgie du temps passé a embellis, il fut décidé d’agrandir encore plus ce cercle de camarades.
De recherches en recherches, de contacts en contacts et nous voilà plus de 60, un local plus grand s’imposait ! Il fallait nous structurer, décision fut prise de créer une amicale. Après quelques démarches administratives naquit l’AFBF « Amicale Ferdinand Buisson Franconville ».
Christiane en serait la secrétaire, Chantal la trésorière et Denise la Présidente.Muni de ce précieux sésame nous contactons la mairie en la personne de Madame Cavecchi et devinez ce qui nous fut proposé…la cantine de Ferdinand Buisson… un lieu chargé de mémoire pour beaucoup d’entre nous.
La date du samedi 3 février 2007 à 19h fut fixée pour ces retrouvailles.
Les jours précédant "l’évènement" furent d’une intense activité.
Contacter tous les participants, organiser la soirée, le repas, le dressage des tables, créer un badge nominatif avec une photo d’époque pour chaque ancien, afficher des photos d’école sur les murs…
Pour beaucoup, nous ne nous étions pas vus depuis une bonne quarantaine d’années et sur les visages, on pouvait lire de la joie mêlée d’émotion et d’étonnement. La présence de Mademoiselle Madeleine GOHIER, de Messieurs WARENDEUF et NOGUES ainsi que de Madame CAVECCHI, ajoutait à notre nostalgie une certaine solennité. Mais au fur et à mesure, un joyeux brouhaha envahit notre cantine !!!
Les tables rectangulaires et les bancs de notre enfance avaient laissé place à des tables rondes plus conviviales.
Les places assises furent prises d’assaut, selon les affinités des uns et des autres ! Et les festivités ont démarré par un apéritif bien apprécié de tous, avec toasts successifs portés à la joie de nos retrouvailles.
Puis le repas s’est déroulé dans une atmosphère joyeuse, des bavardages de plus en plus poussés et le niveau sonore des voix et des rires qui augmentait régulièrement sous l’œil bienveillant de nos anciens maîtres !
Le ventre plein et les yeux remplis d’étoiles, nous avons alors entamé la deuxième partie de soirée: la danse. Eh oui ! C’était prévu et cela correspondait parfaitement à nos souvenirs communs d’adolescence. De la bamba, au chachacha ou rock endiablé, twist, slow, etc… Les danses successives se sont prolongées bien plus avant que nous pensions en être encore capables…
Et vint le moment de la séparation avec, bien sûr, la promesse de se retrouver l’année suivante.
« Françoise Hun se souvient... »
Comment réussir à exprimer ce mélange d’excitation, d’inquiétude et pourtant de joie intense que j’ai ressenti en ce 3 février 2007. Malgré des prémisses passionnantes (prises de contact téléphonique, réunion informelle joyeuse…) qui avaient préparé ce jour tant attendu, la surprise restait totale !
Qui viendrait ? Nous reconnaîtrions-nous ? La vie adulte nous aurait-elle tant changé? Etc… Le lieu des retrouvailles avait également quelque chose de magique mais d’inquiétant. Nos yeux d’enfants seraient-ils toujours aussi présents ?
Pour moi, revoir mon institutrice adorée et admirée Mademoiselle GOHIER représentait un repère solide. Mais surtout, retisser autrement qu’au téléphone extrême amitié qui m’avait liée pendant tout le primaire à Annick AGALIAS, similaire à celle qui avait lié nos pères respectifs autrefois, avait un parfum de bonheur d’enfance.
Angoisse, tension, mais joie rentrée et excitation fébrile…
Voilà le souvenir impérissable que je garde de notre première réunion festive dans les locaux de la cantine de l’école de notre enfance : FERDINAND BUISSON.