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Cheminement rue de Paris avant la rénovation 3
par le groupe enseignement

 

Après nous être rafraîchis à la fontaine du Puits de la Barre, nous remontons à I'angle de la rue de Paris et de la Station.
Commençons par un arrêt gourmand, I'odeur des croissants chauds titille nos papilles, c'est la pâtisserie MILLAIR où, le dimanche, en sortant de la messe, les paroissiens se laissaient tenter par le pêché de gourmandise !

12  Mr Gabet Puis, nous passons devant une boutique à I'enseigne poétique "A I'Arc en Ciel", spécialisée en fournitures pour peintres, tenue par Monsieur GABET successeur de Monsieur Jean PUJOL,

Ensuite une boutique d'articles de mode et de confection pour Femmes et Hommes, où nous sommes toujours accueillis par Madame et Monsieur NEDELEC jamais avares de bons conseils,
Viennent ensuite les commerces suivants :
. Le Primistère,
. La laverie de Monsieur et Madame AUGENDRE dont le frère Jacques AUGENDRE demeurant lui aussi à Franconville était journaliste sportif au journal "L EQUIPE",

. Le charbonnier Monsieur MAYNE, exploitation reprise par Monsieur et Madame SALVAGE qui, suite à la rénovation, s'installeront rue du Plessis-Bouchard, 13 Quincailler coiffeur charbonnier

. Pour la permanente et la mise en plis, rendez-vous chez "ART et COIFFURE" où Monsieur et Madame QUERLIER nous feront une beauté, Monsieur QUERLIER que nous appelions (pompeusement) Monsieur BERNARD.
. La quincaillerie DESHAYE, successeur de Monsieur GENDRE. Au moment des fêtes de Noël, Monsieur DESHAYE prenait un véritable plaisir à décorer avec soin la grande vitrine avec entre autres un train électrique qui faisait rêver les petits garçons,

14  Zacon . Le bureau de tabac GARCIEL, anciennement ZACON, qui fournissait les fumeurs en tabac gris, papier à rouler, différentes marques de cigarettes dont le paquet de P4 qui n'en contenait que 4. Dans la salle, il y avait un baby-foot où les jeunes se défoulaient en engageant des matchs endiablés.
Nous passons devant une ruelle et nous sommes chez Madame HUE, anciennement CHAPELLE, minuscule Iibrairie-papeterie. Nous lui rendions visite tous  les matins pour acheter notre quotidien et "L'Echo Régional" tous les jeudis. Si petite soit-elle, elle arrivait malgré tout à nous équiper toute I'année en fournitures scolaires et nous trouvions toujours quelque chose pour agrémenter nos loisirs culturels, 16 Librairie Chapelle
17  Rue de Paris Boucherie Potier Avant de traverser le boulevard Maurice Berteaux, la boucherie POTIER (de père en fils). Toujours sérieux le patron et ses garçon-bouchers jouaient des couteaux pour désosser et dégraisser des gros morceaux de viande fraîche, pour ensuite nous découper de bons steaks, du pot-au-feu, bourguignon, etc...
A noter qu'avant Interdiction, début des années 1950, les bêtes étaient tuées sur place, I'abattoir donnant sur le boulevard.
Malheureusement la transmission entre père et fils s'est arrêtée en novembre 1960, suite au décès de leur fils André, âgé de 22 ans, décès qui a causé une grande émotion auprès des habitants de Franconville. Après la rénovation Il était prévu qu'il reprenne la Boucherie du Centre.
Boucherie Potier
18 Rue de Paris Mercerie 27 Une fois le boulevard traversé, nous passons devant une boutique où était installée une mercerie qui a été remplacée par la pharmacie MOSER. A la rénovation cette dernière viendra s'installer place du Général de Gaulle (aujourd'hui pharmacie GUIGNON ),

Puis :
Une riche vitrine avec un slogan nous interpelle " Bijoux Murat, l'éclat c'est moi ! ", Monsieur ZOCCHI nous accueille dans sa bijouterie, sa petite loupe coincée sur un œil et arrêtant son travail de réparation pour répondre à notre demande et nous aider à choisir les bijoux marquant les événements de notre vie (baptême, communion, fiançailles, mariage, etc...)
La boulangerie du grand Monsieur FOURNEAU (nom de famille prédestiné) son pain, ses pâtisseries et ses bonbons, ses petits chewing-gums carrés gagnants ou perdants, roudoudou et bien d'autres encore... et Madame, toujours élégante, servant à la boutique avec, si nos souvenirs sont bons, une vendeuse.

La grande épicerie fine BERNARD avec ses étalages toujours bien garnis, son rayon de vins renommés et ses épices exotiques.
19 Epicerie Bernard

La crémerie FOINEAU avec son choix de fromages, ses œufs frais, le bon beurre et la crème fraîche vendue à la louche, enfin rien que des odeurs qui fleurent bon notre enfance,

20  Cafe Millot 4 A quelques pas de là, nous nous retrouvons chez Monsieur MILLOT, un café situé face de la descente de la rue de Cormeilles. Il avait donc le privilège, lors de gros orages, d'être inondé et obligé de sortir sous la pluie battante pour mettre des sacs de sable devant son entrée. Nous nous souvenons aussi des mémorables fêtes du 14 juillet. Pour I'occasion, un plancher était installé entre la fontaine du Puits de la Barre et le Comptoir Français pour permettre aux franconvillois de s'éclater sur la piste de danse.

. Le salon de Monsieur TRIMOREAU où, après une coupe, mise en plis, permanente, etc... (pas de brushing à l'époque), ces dames ressortaient joliment coiffées.
Nous passons devant le porche de la cour où habitait un des anciens Maires, Monsieur Ferdinand GROSDEMANGE (1945 à 1955), dernier bourrelier de Franconville, et entrons dans la boulangerie de Madame DUBOIS toujours souriante. À sa retraite, elle sera remplacée par Monsieur et Madame MORICE qui s'installeront sous les arcades après la rénovation.

Un peu plus loin, à I'angle de la rue du Plessis-Bouchard, la jolie propriété de Madame GENTIL, épouse de Monsieur Émile dit "Mimile" GENTIL lui aussi Maire de FRANCONVILLE de 1919 à 1925 et de 1929 à 1930.
Petit souvenir de I'une d'entre nous, qui se rappelle son commis surnommé CADEAU qui, tout en cueillant des cerises, chantait à tue-tête  Marguerite si tu veux faire mon bonheur, au grand dam de Madame GENTIL qui portait ce prénom !
21 mme Gentil
23 Gendarmerie 2 Nous traversons la rue, voici la gendarmerie et sa prison où séjournaient les auteurs de faits divers (Franconvillois ayant abusé de la soi-disant divine bouteille, voleurs pris sur le fait et parfois criminels...)