Cheminement rue de Paris avant la rénovation
Du n° 1 à la rue Gabriel Bertin
par le groupe enseignement
1 - Côté impair
Souvenirs d'enfance, quand Charles TRENET nous faisait rêver en chantant << Nationale 7>> , nous irréductibles franconvillois allons vous narrer la vie de notre Nationale " La 14", que nous avons connue avant la rénovation dans les années 1940 jusqu'en 1965.
Cette route qui reliait Paris à Pontoise, via saint Denis était "notre canebière", la rue Paris de Sannois à Montigny !
A l'entrée de Franconville, côté Sannois, il y avait bien une maison bleue, un hôtel restaurant et la maison rouge, une auberge. Notre pérégrination débute au n°1, un pavillon juste avant le restaurant "La Maison Bleue", dont le patron, pêcheur de truites amateur, se permettait d'améliorer à moindre frais la carte du jour, au grand plaisir des clients, puis le garage DUC, Henri et les deux frères Georges et Raymond dit "Zizi", ce dernier étant marié avec une fille HAZENAKER.
A l’angle de Ia rue du Chemin neuf, qui menait au lieu dit "La Fondée", où se situe le cimetière, habitait Monsieur Michou MICHEL dont le père se nommait tout simplement Michel MICHEL, marchand de légumes secs sur les marchés.
Nous traversons, et voici "L’Auberge de la Maison Rouge", ancien relais de poste. Sûrement le café le plus fréquenté par les Franconvillois. Située à L’entrée du pays, c'était aussi le relais terminus des enterrements, où après avoir fait leurs adieux aux défunts, ils noyaient leur chagrin en évoquant des souvenirs plus joyeux qui les faisaient revivre.
Après quelques arpents de terrain, Ie charcutier MARCILLOU, la verrière du fleuriste Monsieur ROCHARD le marchand de pommes de terre Monsieur VANDERBIEST, grand bonhomme, belge d'origine, qui aurait amené la culture de la Roseval à Franconville (pomme de terre de couleur rose à la chair ferme). Plus tard, remplacé par une verrière, le fleuriste M. ROCHARD.
Le joli pavillon de Monsieur PERDRIAUX, fabricant de petites pièces mécaniques.
Nous arrivons à l'entrée de la "Grand Cour" où le père COMPAGNON vendait des pièces détachées pour nos vélos et faisait des miracles sur nos vieilles mobylettes et solex.
En passant sous la voûte, par un petit chemin, nous allions chercher de l'eau à la fontaine BERTIN.
Ensuite, nous trouvons une grande allée bordée d'arbres menait à Ia maison BLANCHET.
Nous voici devant le presbytère et s'ouvre devant nous la place de l'église Sainte Madeleine où beaucoup d'entre nous ont été baptisés ! Que de souvenirs !!!
Vient ensuite l’ancienne mairie-école, le café "Les 3 Cigognes", la famille ROBIN ayant succédé à Monsieur LAURENT. Et soudain... une forte odeur de corne brûlée, rythmée par le bruit du marteau sur l’enclume I
Nous sommes chez René DESGENNETAIS le dernier forgeron maréchal ferrant.
L'ancienne Mairie-École | Le forgeron | le café "Les 3 Cigognes" |
Puis Ia boucherie MANGES reprise par Monsieur AVEZARD, quelques maisons, une cour et une épicerie salaisons de Bretagne, nous sommes à l’angle de la rue Gabriel Bertin.
2 - Côté pair
Revenons à l’entrée du pays venant de Sannois.
Nous traversons la rue du Saut du Loup. Nous longeons le grand mur de la "Maison Suger", fondation ou institution d'enseignement secondaire réservée aux garçons, que nous voyions déambuler le jeudi en tenue bleu marine "et boutons dorés", pour leur promenade hebdomadaire.
Avant d'arriver de nouveau place de l'église, nous passons devant un petit immeuble formant un angle débouchant sur la rue d'Ermont.
Vient ensuite un ensemble de maisons parmi les plus anciennes constructions où résidaient les familles les plus modestes de Franconville.
Nous poursuivons notre chemin et nous arrivons devant le garage de Monsieur LONG, enseigne "AVIA", autrefois entreprise de Maçonnerie CORBEAU, puis la graineterie MAILLARD, successeur de la maison JOLIVET parti rue de la station.
Suit GOHIER plombier, un grand porche avec un chemin menant à des jardins, ensuite L’entreprise CASSOLY électricité.
A L’angle de la rue de la Station, d'abord l'épicerie DAMOY à l'enseigne "Aux Trois Bambins", tenue par la famille FRANOT, puis dans les années 1950 jusqu'à la rénovation, par Monsieur Roger MELINE où nous amenions les bouteilles en verre consignées.
Notre prochaine étape, nous conduira au delà des rues Gabriel Bertin et de la Station.