ensemble rue

Btn retourNom MENDES Catulle (rue)       

Quartier du :  Vieux Marché

Statut : Voie communale.
Longueur : 175 m.
Largeur : 5 m.
Début : Rue René Joly.
Fin : Rue de l'Orme saint Edme.
Période de création : Figure sur un plan de 1924.
Origine du nom : Ecrivain français, né à Bordeaux en 1841 et mort à St Germain en Laye en 1909. Son corps sera découvert le 7 février dans le tunnel de chemin de fer Mendes personnagede Saint-Germain-en-Laye. Il se fait connaître en 1860 en fondant La Revue fantaisiste *, à laquelle collabore notamment Villiers de l'Isle-Adam. Il fonde avec lui l'école parnassienne. Il sympathise avec  Théophile Gautier jusqu'à ce qu'il décide d'épouser sa fille, Judith, le 14 avril 1866. Auteur de Médée, La femme de Tabarin, La reine Fiammette, Glatigny, La vierge d’Avila. Son œuvre est tombée dans l'oubli.

* Plus encore que revue d'une génération, la "Revue fantaisiste" fut celle d'un mouvement.
Créée par Catulle-Mendès en collaboration avec Leconte de Lisle, elle participe largement à l'émergence du mouvement des Parnassiens, les émules de "l'art pour l'art" qui se reconnaissaient comme des héritiers de Théophile Gautier. S'y retrouvent (les fameuses réunions chez Alphonse Lemerre dans l'entresol du passage Choiseul ) Théodore de Banville, François Coppée et surtout José Maria de Hérédia dont le salMendes revueon, animé par ses trois filles, va devenir un haut lieu de la vie poétique de l'époque.
C'est dans la Revue fantaisiste que Baudelaire va publier ses notes d'art et militer pour la reconnaissance de Wagner (dont il partage avec Catulle Mendès l'admiration) il sera lui-même le lien entre le Parnasse et le Symbolisme, et l'on voit alors la mise en place du courant qui porte Verlaine et Mallarmé sinon en théoricien du moins en "chef d'école".
Dans sa continuité la Revue Fantaisiste s'appuie sur un illustrateur d'une remarquable verdeur imaginative : Rodolphe Bresdin. Champfleury l'avait surnommé "chien caillou", soulignant la mode de vie d'une sorte de misanthrope , farouchement indépendant, et ne relevant d'aucune esthétique de son temps, créant la sienne faite dans l'ardeur graphique qui interroge (et invente ) de mystérieuses contrées où joue admirablement le noir et blanc de l'eau-forte qu'il pratique avec une grande autorité (Odilon Redon fut son élève). On a pu le comparer à Charles Meryon, autre inventeur d'espaces (ceux-ci inspirés par un Paris hanté). Bresdin restera seul dans son monde, entre folie imaginaire et appui réaliste largement transposé.

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