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Nom : CESAR Jules (chaussée)
Quartier du :
Statut : Voie intercommunale. Longueur : Sur Franconville 2300 m. Largeur : 5 m. Début Limite Ermont. Fin : Limite de Taverny. Origine du nom :Voie romaine qui reliait Lutèce (Paris) à Rotomagus (Rouen) et à Juliobona (Lillebonne, Seine Maritime). Elle fait partie de la de l'Océan construite par Marcus Vipsanius Agrippa du temps de l'empereur Auguste. Elle permettait d'acheminer le courrier de Paris à Rouen en une journée. L'essentiel de son tracé se situe dans le département de l'Eure ; dans le Val-d'Oise elle traverse Cergy-Pontoise et la vallée de Montmorency.
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Voie romaine qui reliait Lutèce (Paris) à Rotomagus (Rouen). Mentionnée sur la Carte de Peutinger et l'Itinéraire d'Antonin, la voie qui reliait Lutetia (Paris) à Rotomagus (Rouen) par Briva Isara (Pontoise) a été identifiée au tracé remarquable de la chaussée Jules-César qui parcourt le plateau du Vexin français, dans le Val-d’Oise. Construite à partir du premier quart du ier siècle dans le cadre du vaste réseau routier aménagé par Rome en Gaule, elle se poursuivait jusqu’à l’estuaire de la Seine à Juliobona (Lillebonne) puis rejoignait la Manche, probablement à Caracotinum (Harfleur). Dans le Vexin français, la voie est conservée sous la forme d’un chemin étonnamment rectiligne qui desservait plusieurs villages et hameaux, et elle constitue l'un des principaux vestiges antiques du Val-d’Oise. En amont, elle a été dénommée sentier des Callais avant les marais de Soisy, chemin du Digne-Chien à Enghien, et parfois chemin ferré avant Pontoise. Remarques : Le 2 mars 1929, la chaussée Jules César est empierrée et raccordée au tout à l'égout. Le 10 avril 1952, viabilisation entre la rue du Plessis Bouchard et le bois de Boissy. Le 14 septembre 1955, fin de la viabilisation.
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