bandeau site aeppf 25 11 2019

laurent orphelinatGrâce à un legs de Gustave Doré, l'orphelinat s'installa au n°14 de la rue de la Montagne, à l'angle formé avec le boulevard Saint-Denis.
Il s'agissait d'une maison ayant appartenu au peintre Emile Adam, et après agrandissement l'établissement occupait 6.000 m².
Les dépenses de la société de l'orphelinat des Arts étaient couverts en partie par les dons et legs.
Mais pour faire appel à une plus grande générosité, le réputé sculpteur Oscar Roty  avait créé un modèle de tirelire en bronze dont 271 avaient été répartis parmi les différents sociétaires de l'association et le produit de ces tirelires étaient annuellement recueilli et versé à l'œuvre.
Plus tard, c'est l'actrice Réjane qui fit un appel désespéré dans le journal « le Figaro » pour sauver cette institution..
Le fonctionnement de cet orphelinat reposait sur le bénévolat de professeurs, institutrices, médecins.
Plusieurs personnalités sont venues  en aide à l'orphelinat comme Victor Hugo, le général Galliéni, le président Paul Doumer.

lassouche statueCommentaire historique


Lassouche est probablement représenté ici dans le rôle d'Arsène, comédie-vaudeville en trois actes intitulée La Station Champbeaudet. Cette pièce fut créée par Eugène Labiche et donnée pour la première fois le 7 mars 1862 au Théâtre du Palais-Royal. La jambe tordue de Lassouche évoque peut-être l'accident du 3 décembre 1901 au cours duquel un décor lui brisa la jambe.

Biographie :
Paul de Kock est le fils d'un banquier hollandais, Jean Conrad de Kock, qui fut guillotiné sous la Révolution. Romancier populaire, fécond et truculent, il peignit les petites gens de Paris. Sa vogue, en France et à l'étranger, fut très grande. Il est également l'auteur de près de deux cents drames et vaudevilles et de nombreuses chansons, dont la plus célèbre, Madame Arthur, écrite vers 1850 et chantée par Yvette Guilbert, fut un grand succès dans les années 1920.

Paul de Kock était à ses heures chansonnier. Mais il semblait faire peu de cas de sa « petite muse ». Ce qui ne l'empêcha pas de produire une quantité respectable d’œuvres. Il avait écrit la musique de quantités de chansons et, de chansonnettes qui, pendant des années, avaient défrayé les intermèdes de représentations à bénéfice et de cafés-concerts, dont une pochade intitulée : Le Concert monstre, qui eut la gloire d'être mis en quadrille à grand orchestre aux concerts du « Jardin Turc », situé sur le boulevard du Temple, par Louis-Antoine Jullien, Le Maître d'école et Le Caissier, que Pierre Levassor et Joseph Kelm interprétèrent.

Ses romans ont été republiés sous la forme de fascicules aux éditions Rouff et eurent un important succès posthumes.

Chateaubriand aurait dit de lui chez Madame Récamier : « Paul de Kock est consolant, jamais il ne présente l'humanité sous le point de vue qui attriste ; avec lui on rit et on espère. »

Son fils, qui s'appelait Henri de Kock (1819-1892), fut lui aussi romancier et auteur dramatique.

D'après Alain Simonnet :
Francis Hurteau avait débarqué sur la plage d'Omaha le 1er juillet1944, et avec le 113ème régiment, il a livré de nombreux combats en Normandie avant d'arriver à Franconville, le 28 août. »
Alain Simonnet s'appuie sur le récit d'un compagnon d'armes de Hurteau pour raconter la suite.
« Leur char s'est présenté à 15 heures à l'entrée de Franconville. Après quelques accrochages en ville, le blindé a été touché par un obus allemand de 75 mm. Il a pris feu hurteaux charimmédiatement, mais ses quatre occupants ont pu en sortir indemnes. Un combat s'est alors engagé contre le groupe d'Allemands, au cours duquel le sergent américain reçut une balle en pleine tête et fut tué sur le coup. Ce soldat volontaire a parcouru 9 000 kilomètres pour être tué lors de la libération de notre ville. Les combats ont continué et le lendemain, les Américains avaient chassé les Allemands de la ville en récupérant deux canons allemands de 75 et 20 mm, tuant quinze d'entre eux et faisant deux prisonniers. »
Le char de Hurteau a été détruit à l'endroit où a été posée une stèle en mémoire de René Hantelle, un membre des FFI (Forces françaises de l'intérieur) tué au même moment alors qu'il guidait les Américains, le long du stade, sur la chaussée Jules-César, à la limite du Plessis-Bouchard. Le corps de Francis Hurteau a été enterré le 31 août 1944 au cimetière de Franconville, dans le carré militaire. En octobre 1948, son corps a été rapatrié aux Etats-Unis, au cimetière de Malone, sa ville natale, dans l'état de New York. Depuis son inauguration le 25 août 1946, la rue du Sergent-Francis-Hurteau est fleurie chaque 28 août.