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Brassard FFILES RESISTANTS DE FRANCONVILLEChar
(Par Liliane Chanudet et Pierre Boisaubert)

Le monument aux morts de Franconville, du conflit 1939 1945, comporte sept noms de résistants. Ils participent aux combats pour la libération. Ils font partie des F.F.I., Forces Françaises de l’intérieur libération.
Les Forces françaises de l’intérieur (FFI) sont le résultat de la fusion, au 1er février 1944, des principaux groupements militaires de la résistance intérieure française qui s’étaient constitués de 1940 à 1944 dans la France occupée : l’Armée secrète (AS, gaulliste, regroupant les mouvements Combat, Libération-Sud, Franc-Tireur), l’Organisation de résistance de l’armée (ORA, giraudiste), les Francs-tireurs et partisans (FTP, communistes), etc.

Les FFI jouèrent un rôle non négligeable dans la préparation du débarquement allié en Normandie de juin 1944 et dans la libération de la France. Le commandant des forces alliées en Europe, le général Eisenhower, estima l’aide apportée par les FFI à l’équivalent de quinze divisions régulières.
À l’issue de la libération de la France, 114 000 FFI au total (30 %)Bio 2,9 s’intégrèrent ensuite dans l’armée française régulière, en particulier au sein de la 1re armée du général de Lattre de Tassigny,
Plaque commemorative

Pierre Fossati Mécanicien né à Castellette (Italie) le 22 juillet 1923. FFI, Né le 22 à Castelletto sopra Ticino (Novara, Italie), mort en action le 27 août 1944 à Montigny–lès–Cormeilles (Seine-et-Oise aujourd’hui Val–d’Oise). Fils de Umberto et de Maria Adalgisa Guenzi, célibataire, domicilié 233, rue de Paris à Franconville (Seine–et–Oise aujourd’hui Val–d’Oise). Entré en Résistance (Armée Secrète, groupe de Franconville) en février 1944, il fut homologué à titre posthume d’abord avec le grade de caporal-chef, ensuite à celui de sergent. Dans son dossier d’homologation des grades et services présent au centre historique de Vincennes, figurent deux propositions non datées, mais très probablement de 1945-1946, la première pour une médaille militaire la seconde pour une citation à l’ordre de l’armée à titre posthume. Les deux comportent la même motivation : « Volontaire pour le ravitaillement en munitions de son groupe le 27 août 1944. Au retour de mission son groupe étant tombé dans une embuscade ennemie au lieu-dit la briqueterie Bordier, territoire de Montigny-lès-Cormeilles s’est glorieusement battu malgré l’inégalité des armes. Tué au combat. Groupe Armée secrète de Franconville chef Desjours. Affecté le 10 août 1944 au 2e Bataillon 5e Compagnie FFI ».
Il obtint la mention « Mort pour la France ». Son nom figure sur une stèle commémorative de Montigny-lès-Cormeilles tout comme dans le carré militaire du cimetière communal de Franconville et sur une plaque commémorative de cette même ville. 

Braet Louis AugusteBraet MarcelLouis Auguste Braet est né le 24 juillet 1924 à Franconville. Son frère Marcel Braet est né le 10 janvier 1920 également à Franconville. Ils rejoignent la Résistance en février 1944 au sein du groupe de l'Armée Secrète de Franconville. En août 1944, Louis est promu caporal-chef FFI et Marcel sergent FFI. Le 26 août 1944, ils participent aux combats de la libération de Franconville. Volontaires pour une mission de ravitaillement en munitions au fort de Cormeilles, leur groupe tombe dans une embuscade au lieu-dit la Briqueterie Bordier à Montigny-les-Cormeilles. Tous deux sont tués au combat, de même que les FFI Henri Rémond, Lucien Berger et Pierre Fossati. 

 

Lucien Berger Plombier couvreur né le 29 juin 1920 à Franconville. F. F. I. fusillé avec L. et M. Braet et P. Fossati. Cité Mort pour la France le 27 août 1944 à la Briqueterie de Montigny les Cormeilles

Berger Lucien

 Auguste André Baleydier Né le 21 décembre 1900 à Chars (Seine-et-Oise), André Baleydier était employé des chemins de fer. En juin 1944, il intégra le mouvement Défense de la France dans le secteur de Chars. Il y accomplit des missions de liaisons pour le commandement du maquis de Seine-et-Oise Nord.
Le 16 août 1944, vers 22 heures, au 15, rue de la Gare, un groupe d’Allemands qui attendait le train de Valmondois appréhendait André Baleydier, messieurs Poitou et Clément de Marines, tous trois employés des chemins de fer, ainsi que madame Clément. Les employés furent conduits au château alors réquisitionné par les Allemands pour leur état-major. Le 17 août 1944, après une première démarche infructueuse effectuée par Monsieur Coste, maréchal des logis chef de la gendarmerie, puis une seconde où le même homme revint accompagné de monsieur Frey, inspecteur des chemins de fer, et monsieur Friot, chef de gare, il obtint la libération de Poitou et Clément. L’officier allemand prétendit alors que Baleydier était parti à Enghien-les-Bains. En septembre, on retrouva son corps, torturé par les allemands, dans le parc du château. La médaille militaire lui fut décernée à titre posthume. En sa mémoire, la rue de la Gare a été rebaptisée rue André Baleydier après la guerre. 

Claude Louis Eugène Berneliere né le 29 mars 1927 à Brousseval (52 - Haute-Marne, France) novembre 1943 : Mobilisation militaire - Franconville, 95252, Val-d'Oise, Ile-de-France, France. À l'âge de 16 ans, novembre 1943 déclaré comme FFI pour le groupe "libre Patrie", section d'Argenteuil, a assuré la liaison entre Paris et Vénizy (Yonne), déclaré comme cultivateur, il a servi d'intermédiaire entre son père, décédé en Août 1944 et le directeur du mouvement. Il a participé à la libération de St Florentin Auparavant, à lâge de 14 ans, il a aidé son père en transportant les faux papiers dans Paris. Sitôt démobilisé des FFI après le décès de son père, il s'est engagé dans l'armée de l'air du 21novembre1944 au 18 avril 1946. Décédé le 21 juillet 1996 - Saint Nazaire 44600, à l'âge de 69 ans. 

Julien Adolphe Mazingue, Médaillé de la Résistance par décret du 6 septembre 1945. Avec son épouse Fernande, il procurait de faux papiers. Son épouse sera également médaillée par décret du 6 septembre 1945. Arrêté à son domicile le 6 mai 1943, il est interrogé à Maison Laffite par la gestapo le 8 mai 1943, puis transféré à la prison du cherche midi. Faute de preuve il est libéré le 23 juillet 1943 et décède le 28 novembre des suites des mauvais traitements qu’il a subis durant sa détention. Mme Mazingue, incarcérée à la prison de Fresnes est rouée de coups afin de dénoncer ses chefs. Elle est libérée le 24 juin 1943. Elle sera médaillée également de la croix de guerre.

Quelques unes de leurs actions

defense de la france n31 20.4.19437 novembre 1942, le fil de commande d'un sémaohore est coupé. Ce sabotage n'a pas causé d'accident.
16 janvier 1943, Un incendie est provoqué dans une cabane de relais téléphonique sur la ligne Paris - Le Havre. Le sinistre cause que des dégats matériels.
25 février 1943Vol avec effraction à la mairie de FRanconville. Des titres de rationnement sont dérobés. Les auteurs de ce vol sont arrêtés.
17 mai 1943, Un exemplaire du numéro 31 de "la Défense de la France est envoyé au commandant de la gendarmerie de Franconville.

25 octobre 1943 Sabotage par explosifs et sciage sur un pylone métallique de la ligne à haute tension Puiseux - Argenteuil.
4 janvier 1944 Déraillement du train de marchandises se dirigeant vers pPontoise à proximité du petit pont de FRanconville. La voie a été déboulonnée, la locomotive est sortie des rails, se couchant sur l'autre voie et bloque la circulation. Pas de victime.
21 aout 1944 Un soldat allemend est tué à la mitraillette. Attentat à l'origine des représailles contre les résistants.